Les poursuites judiciaires déclenchées contre le vice-président de l’UFR, Boubacar Barry, font réagir les cadres du bureau exécutif national de son parti.
À la faveur de l’Assemblée générale hebdomadaire, samedi, 25 janvier 2025, ils ont dénoncé une chasse aux sorcières visant à éliminer tous les opposants du pouvoir en place.
Devant les militants et sympathisants, Kissima Sylla, secrétaire permanent de la formation politique a mis en avant la rigueur et le professionnalisme du mis en cause, pendant sa gestion.
« Nous avons confiance en sa lucidité, en son charisme, en sa rigueur dans la gestion des choses publiques. M. Boubacar Barry, en son temps même, avait bénéficié d’un certificat du premier ministre de la sous-région de la Pêche. Vous comprenez ? Alors, si aujourd’hui, on lui colle à la peau des faits de malversations, détournement, faux et usage de faux, nous ne pouvons pas croire », a-t-il lâché.
L’ancien ministre de la pêche sous le régime Conté et plusieurs autres, sont poursuivis pour faux et usage de faux en écriture publique et abus de confiance à la requête de la société Bankina.
Le président de séance assimile la démarche à une opération de dénigrement.
« C’est tout simplement pour le salir. Sinon, quelqu’un qui avait bénéficié d’un satisfecit au moment de sa gestion, on ne peut pas revenir après pour dire qu’il y a eu des manquements dans sa gestion. On ne peut pas croire à cela. L’UFR ne peut pas croire. C’est une chasse aux sorcières, nous le considérons comme ça. C’est seulement pour le salir », a-t-il déclaré.
À noter que Boubacar Barry est attendu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) le 03 février prochain.
Alhassane Fofana