L’Union des Forces Démocratiques de Guinée fait partie des 24 partis autorisés ce vendredi par le MATD à poursuivre leurs politiques, sous réserve de tenir son congrès dans 45 jours.
Ce parti dirigé par Cellou Dalein Diallo était représenté à l’atelier de présentation des résultats définitifs de l’évaluation des partis politiques par le coordinateur de la cellule de communication du parti.
Au sortir de la rencontre Joachim Baba Millimouno a expliqué que cette cérémonie n’avait pas forcément lieu d’être. Parce que selon lui, le MATD aurait pu produire un rapport et le notifier aux différentes parties prenantes. Il a aussi indiqué que le rapport le surprend quelque peu à certains égards.
« Pour ce qui concerne l’UFDG, vous savez, nous avons fait l’effort de nous conformer aux éléments d’appréciation qui avaient été concoctés par le MATD. Ma déception est de constater qu’un instrument juridique est utilisé alors qu’il n’est pas en vigueur. Il s’agit de la loi sur le financement public des partis politiques, une loi quasi inexistante. Certes, elle a été discutée lors de la dernière législature, avant la prise du pouvoir par le CNRD, mais cette loi n’a fait l’objet d’aucune promulgation, d’aucune publication au journal officiel de la République. Je l’ai déjà dit dans les locaux du ministère de l’administration du territoire, il est inconcevable, inacceptable que l’on évalue des partis politiques sur la base d’instruments et d’éléments d’appréciation non opposables à un justiciable ou à une entité quelconque. C’est un manquement grave qu’il faut dénoncer », a-t-il réagi
Par ailleurs, le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG est plus ou moins satisfait des résultats produits par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.
« Nous nous réjouissons d’appartenir à la liste de 24 partis politiques autorisés à exercer sur l’ensemble du territoire, sous réserve de l’organisation de notre congrès qui ne dépend plus de nous. Parce que nous sommes à plus de 95% du processus d’organisation de ce congrès. N’eût été la suspension de nos congrès fédéraux et du processus d’organisation du congrès national par le tribunal de première instance de Dixinn, vous le savez, nous avons convoqué notre congrès pour les 19 et 20 avril 2025. Cela dit, quelques peu déçu mais plus ou moins satisfaits du résultat », a-t-il fait savoir.
Sékou Diatéya