Le féminicide survenu à Kankan, le 20 mars 2025 où, un homme a poignardé à mort une femme en plein marché, a suscité un tollé en Guinée.
Un crime d’une gravité extrême qui a poussé certains leaders d’opinion et activistes à affirmer qu’il est temps de relancer le débat sur la peine de mort, pourtant abrogée du code pénal guinéen.
A ce sujet, l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH) affiche une position contraire.
« Permettez moi de réagir face à ceux qui appellent à relancer le débat sur la peine de mort suite à la recrudescence de la criminalité dans notre pays. Nous leur disons de faire attention et d’éviter de nous ramener en arrière sur cette question, qui a été déjà résolue avec le code pénal de 2016. », a déclaré Alseny Sall, chargé de communication de l’OGDH au micro de mosaiqueguinee.com.
Au lieu de réintroduire une mesure qui a prouvé son efficacité ailleurs, l’OGDH insiste sur le renforcement du système judiciaire.
« Il ne faut surtout pas confondre la défaillance du système pénal et sécuritaire, qui peine à protéger les droits de nos compatriotes, avec l’application de la peine de mort, dont les limites ont déjà été démontrées partout ailleurs. », a-t-il martelé.
Hadja Kadé Barry