La convention ratifiée le 20 novembre 1989 par les États parties, constitue un instrument juridique qui engage les États à mettre en pratique son contenu pour le bien-être des enfants.
Cette célébration a été l’occasion de porter un regard rétrospectif et prospectif sur les actions mises en oeuvre sur le terrain en faveur de la réalisation des droits de l’enfant.
À cet effet, le Représentant de l’UNICEF , Pierre Ngom, s’est approché des communautés à la base et a prêté une oreille attentive à leurs préoccupations par rapport à la réalisation des droits de l’enfant. Il se rendra à Ouré-kaba, l’une des communes de convergence de la région de Mamou située à 65 km du centre-ville. Une belle occasion pour les enfants de Ouré-kaba d’exposer leurs préoccupations au Représentant de l’UNICEF. La présidente du parlement des enfants et vice-présidente du club consultatif des jeunes auprès de la commune de Ouré-kaba, Mlle Sounoussy Ousmane Barry fait part de leurs souhaits.
Sounoussy Ousmane Barry, Présidente du parlement des enfants et vice-présidente du club consultatif des jeunes auprès de la commune de Ouré-kaba
«A l’occasion de la célébration de l’an 30 de la convention relative aux droits de l’enfant, nous enfants de Ouré-kaba, sollicitons de l’UNICEF, la construction pour nous d’un centre informatique, la construction d’une cour pour notre collège et le renforcement des capacités des membres du club consultatif des jeunes auprès de la commune de Ouré-kaba».
Mamadou et Fatoumata Mansaré, tous deux elèves, ont successivement souligné, les actions que l’UNICEF mène dans leur localité en leur faveur, et ce, avec leur implication effective.
«L’UNICEF nous a formés pour sensibiliser nos amis sur les mariages précoces, notamment sur les méfaits de la pratique pour leur avenir. Il nous a dotés de smartphones pour pouvoir photographier, filmer les cas de mariages précoces et remonter ces données à qui de droit».
Fatoumata Mansaré, élève à l’école primaire de Oure-kaba
Mamadou Mansaré, élève à l’école primaire de Ouré-Kaba
À Bantamaya, situé à 7 km de Ouré-kaba, Pierre Ngom inaugurera dans la foulée, un centre d’encadrement communautaire composé deux salles de classe financées par l’UNICEF. Dans son allocution, Mamadou Saïdou Barry, directeur de l’école primaire de Bantamaya construite depuis 1979 de témoigner «Depuis ma nomination en octobre 2016 en qualité de directeur d’école, nous ne faisons que bénéficier des aides de votre institution, pour améliorer le système éducatif de notre école telles que : des stylos, des sacs, des cahiers, des crayons, des kits sanitaires, des documents pédagogiques, des formations académiques, des infrastructures et des mobiliers, qui ont permis de relever le niveau académique CEC pour nos élèves».
Mamadou Saïdou Barry, Directeur de l’école primaire de Bantamaya
Très touché par l’accueil chaleureux qui a été réservé à sa délégation, Pierre Ngom, Représentant de l’UNICEF à l’endroit des élèves «Chers élèves, je suis vraiment ravi d’être avec vous. Aujourd’hui, c’est la célébration de l’an 30 de la convention relative aux droits de l’enfant. L’un des droits fondamentaux de tout enfant, c’est l’éducation. La scolarisation d’un enfant, c’est l’affaire de tous, c’est pourquoi le gouvernement tient à éduquer tous les enfants, les communautés aussi tiennent à éduquer les enfants, la preuve, c’est qu’elles ont construit deux salles de classe et les institutions internationales viennent en appui.».
Pierre Ngom, Représentant de l’UNICEF en Guinée
Donc il y a une responsabilité partagée, car l’enfant que vous éduquez aujourd’hui, c’est le Premier ministre de demain, le Président de la République de demain. Donc j’encourage tous les parents à envoyer leurs enfants à l’école, filles comme garçons, et même les enfants handicapés».
En totale phase avec le Représentant de l’UNICEF et pour terminer, le maire d’Ouré-Kaba s’est montré ferme à l’endroit de tout parent dont l’enfant se retrouvera dans la rue alors qu’il a l’âge d’aller à l’école.
Saa Momory Koundouno