Une vingtaine d’organisations de la société civile guinéenne a œuvré pour le suivi des recommandations pays, émises par le conseil des droits de l’homme.
C’etait dans le cadre du troisième examen périodique universel (EPU), auquel la Guinée s’est soumise en janvier 2020.
A la suite d’intense travaux menés à cet effet, ces organisations de la société civile guinéenne, ont présenté ce mardi à Conakry, un rapport Alternatif auprès du conseil des droits de l’homme.
Selon la directrice exécutive de l’ONG WAFRICA Fatou Souaré Hane, 30 recommandations ont été mises en avant, à l’effet de rendre réel la pratique des droits des citoyens, en Guinée.
« Parmi les 213 recommandations émises par le conseil des droits de l’homme, nous avons priorisé 30 recommandations autour desquels les organisations de la société civile, ont développé des actions et plaidoyer, de vulgarisation et de sensibilisation auprès des autorités guinéennes. Mais aussi des populations, pour que la pratique des droits civils, politiques, économiques, sociaux , culturels, de la femme, des enfants et des personnes vulnérables, soit une réalité pour tous les citoyens et citoyennes en Guinée» a-t-elle expliqué.
Parmi ces 30 recommandations, on note la garantie à une éducation de base gratuite et la promotion des politiques visant à assurer que tous les enfants soient inclus et reçoivent des moyens de rester à l’école, en particulier dans les zones rurales.
Plusieurs représentants venus des institutions républicaines ont pris part à ce rendez-vous des organisations de la société civile guinéenne.
Saidou Barry