La recrudescence des violences politiques, ces derniers temps en Guinée, devient de plus en plus préoccupante.
Face à cette triste réalité, l’Union des forces républicaines de Sidya Touré, haut représentant du chef de l’État, a fait part de son indignation, ce samedi 10 novembre 2018.
C’était au siège du parti à Matam où les responsables politiques de l’UFR, n’ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur les autorités gouvernementales, qui ne feraient pas leur travail. Celui d’assurer la sécurité des populations et leurs biens.
« On ne gère pas un pays avec l’arrogance, avec du dédain », a lancé un cadre de l’UFR, en référence aux derniers cas de morts enregistrés récemment à Wanindara en haute banlieue de Conakry.
Des tueries que Saikou Yaya Barry, le responsable des jeunes de l’UFR explique par : « le détournement des biens publics, l’injustice, le non-respect des lois du pays, sont autant de facteurs qui font que la frustration s’installe et les gens se recroquevillent sur eux-mêmes et cherchent justice. Il faut qu’on évite cela à notre pays », explique Saïkou Yaya Barry.
Quoique se disant déçu de « l’inconduite » de l’État vis-à-vis de ces violences, l’honorable Barry, ne se prive pas tout de même de l’interpeller : « Il faut que ceux qui sont chargés de nous gérer, qui ont juré de protéger les Guinéens et leurs biens, qui ont juré de protéger la constitution, fassent en sorte que la constitution soit respectée et que la justice soit l’élément de gestion du pays ».
Alhassane Fofana
