Alors que les négociations, proprement dites, ont dû mal à reprendre, dans le bras de fer entre gouvernement et le syndicat à l’origine de la crise qui affecte partiellement le secteur de l’éducation, celui-ci entend désormais passer à l’offensive.
Il pourrait appeler à un deuxième sit-in, le mercredi prochain, si rien n’est fait d’ici.
Le faux bon du gouvernement, jeudi 15 novembre, aux représentants du SLECG, serait en grande partie la cause de cette radicalisation en perspective de la position du groupe de Aboubacar Soumah.
Les huit millions réclamés comme salaire de base en faveur des enseignants, n’ayant toujours pas reçu l’approbation du gouvernement, lequel évoque un problème de trésorerie.
Quoique ! Le SLECG, ne semble point en avoir cure, il attend du gouvernement qu’il lui fasse une proposition : « Hier, les représentants du gouvernement, nous ont dit qu’ils sont en train de faire des calculs de simulation et qu’ils allaient nous appeler aujourd’hui, nous sommes dans cette attente. Jusqu’à présent, on ne nous a pas encore fait appel. Mais, nous sommes à l’attente », disait jeudi, le Général Soumah.
Mais à cause d’une attente qui se fait longue et ennuyeuse, le SLECG risque de perdre patience et menace déjà : « Si jamais, on ne nous appelle pas et qu’on n’ait pas quelque chose d’ici à demain (Samedi 17 novembre, Ndlr), nous allons programmer un sit-in le mercredi prochain sur toute l’étendue du territoire national. Et, cette fois-ci, on fait appel à tous les parents d’élèves et élèves à nous accompagner », a-t-il martelé.
Alhassane Fofana