La mesure d’installation des patrouilles mixtes composées des agents de la police, de la gendarmerie mais surtout de l’armée, dans la capitale, ne semble pas faire l’unanimité au sein de l’opinion.
Pour sa part, le président de UFDG-renouveau, sensiblement opposé à cette mesure, exige plutôt des autorités guinéennes le respect de la loi en lieu et place de cette décision.
« Avant de prendre une position extrême, c’est-à-dire, faire jouer aux forces armées un rôle de maintien d’ordre, il faut au préalable faire ce que la loi indique. C’est-à-dire, veiller à l’application stricte de la loi en ce qui concerne les aspects civils. Mais, si cela n’est pas fait, on prend une décision maximale alors que le minimum n’a pas été appliqué, vous voyez ce que ça donne », analyse Bah Oury.
Quoi que la situation de l’axe kagbelen-cimenterie, cité, cosa, bambeto, hamdalaye, soit inquiétante, l’invité de l’émission ‘’Espace première’’ de ce mardi 20 novembre, précise que seule l’application de la loi pourrait calmer les ardeurs des habitants.
« Si on veut que le calme revienne sur l’axe, il faut que la loi soit appliquée. S’il y a des problèmes lors d’une manifestation, que les organisateurs soient interpelés pour répondre, si cela se passe, vous verrez que prochainement, chacun fera attention à ce que le problème ne vienne pas de son côté », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana