Divisés sur les prochaines démarches à entreprendre dans la démonstration de force qu’ils ont engagée avec le gouvernement, le secrétaire général du SLECG et son deuxième adjoint, semblent aplanir leurs divergences.
Oui, il y a eu bisbille, et un peu de tensions, samedi, au siège du SLECG, entre les deux, mais Oumar Tounkara, assure que c’était sans animosité, même s’il concède que ces tensions s’expliquent aussi par la complexité et la pénibilité de la bataille qu’ils mènent.
« Il y a eu une toute petite contradiction qui a été gérée à l’interne. Nous nous sommes entendus. Nous, secrétaires généraux et l’avocat du SLECG, nous nous rendrons demain lundi au TPI de Kaloum pour négocier afin que les détenus soient libérés. Les autres responsables syndicaux et les enseignants, vont faire le sit-in. Il n’y a pas de péril en la demeure, il n’y a pas d’animosité, il n’y a pas de rancœur, on s’est salué, la lutte que nous menons est commune et nous poursuivons le combat jusqu’à la satisfaction de nos revendications », explique le professeur de philosophie.
Au terme de cet entretien téléphonique que nous avons eu avec lui, ce dimanche, le deuxième secrétaire adjoint, a précisé : « Nous sommes à un moment où le découragement n’est pas de mise, on a atteint le point de non-retour », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana