La journée nationale de la jeunesse, a été célébrée, ce vendredi 30 novembre, dans un contexte de crise qui affecte le secteur de l’éducation guinéenne.
L’occasion mise à profit par des jeunes, visiblement, en colère, pour exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis du premier ministre Kassory Fofana, disent-t-ils, pour son ‘’refus’’ de négocier avec le syndicat des enseignants, à l’effet d’une sortie heureuse de crise, débouchant sur la reprise normale du chemin de l’école.
Une situation qui a partiellement perturbé le déroulement de la cérémonie de cette journée, qui leur était pourtant dédiée, à la Blue zone de Kaloum.
A travers des slogans hostiles à l’endroit de Kassory Fofana, ces jeunes surexcités, ont fini par huer le chef du gouvernement guinéen, car pour eux : « le premier ministre n’a aucun souci pour l’avenir de la jeunesse.»
« Il n’a qu’à partir, nous ne voulons pas le voir ici, on ne veut pas de lui, on veut la reprise des cours. Parce qu’il a refusé de négocier avec les enseignants », dénoncent-ils, dans un ton ferme.
Pour eux, Kassory Fofana, est celui qui est censé résoudre cette crise, pouvant leur permettre de reprendre le chemin de l’école
« Nous voulons reprendre véritablement les cours maintenant. Nous sommes fatigués de cette grève. Les assistants qui tiennent les cours, ne sont pas à la hauteur. Nous ne comprenons rien », a réagi une élève en classe de terminale.
Alors que chaque partie campe sur sa position, il reste à savoir si, finalement, le gouvernement prêtera une oreille attentive à l’appel des écoliers, pour enfin accepter de revenir, à la table de négociations, en vue d’en finir avec cette crise qui n’a que trop durer.
Alhassane Fofana