Le Grand bazar de Conakry, combiné cette année à la FIC (Foire Internationale de Conakry), s’il n’est pas enterré, semble bien compromis; le ver politique s’étant introduit dans le fruit.
Il faut oser dire les choses, le Gouvernement, par des manœuvres d’une autre époque, aurait bien l’intention de punir Abdourahamane Sanoh, intrépide président de la PCUD, considéré comme »suppôt de satan », à qui on voue même des plans de déstabilisation du régime en place.
La raison, il serait le patron du CIPEX, la structure qui organise ces événements. Or, Abdourahamane Sanoh, bien qu’étant géniteur de cette structure, s’en est éloigné, depuis quelques années. Celle-ci est gérée, de manière absolument indépendante de lui.
A date, les organisateurs, ne savent toujours pas à quel Saint se laisser vouer, courant toujours derrière une hypothétique autorisation et une improbable mise à disposition de l’esplanade du palais du peuple; tout semble avoir été cadenassé, toutes les portes verrouillées.
Pendant que l’administration du palais du peuple, entretient toujours le flou, les autorités du ministère du commerce, affirment publiquement qu’elles n’ont pas été saisies de l’organisation de ces deux événements commerciaux. La communication hier du chef du département du commerce, chez nos confrères d’Esapace Fm, dans l’émission » Les Grandes Gueules », en fait foi.
Pourtant, un courrier, en bonne et due forme, leur bien a été adressé, à cet effet, depuis le 17 avril 2018. Comme pour dire que ce n’est pas aujourd’hui, que les organisateurs, s’y sont pris.
Selon nos sources, le ministre Bouba Barry, aurait même dit à des cadres de son département que le Grand Bazar n’était pas sa priorité. Allez savoir le reste !
Ici, copie du courrier adressé par les organisateurs au ministère du commerce :