Lors d’une conférence de presse qu’il a donnée, ce jeudi 13 décembre à son domicile, le président de l’UFDG, n’a pas mâché ses mots.
Il a fustigé le comportement des forces de sécurité, qui les ont gazéifiés jusque dans l’enceinte de son domicile privé à Dixinn.
C’était à la suite de la marche empêchée de l’opposition républicaine, ce jeudi à Conakry.
« Ce n’est pas la première fois. Après avoir tenté de m’assassiner, après m’avoir confiné ici à plusieurs reprises, jeter des pierres à partir de la mer par des loubards du RPG, aujourd’hui, encore, ils persistent à nous agresser, à violer mon domicile et les personnes âgées, les enfants qui n’ont rien fait, qui étaient là, en ont énormément souffert. Nous ne pourrons jamais être d’accord avec Kassory qui dit privilégier l’ordre à la loi», a dénoncé l’opposant au régime d’Alpha Condé.
Pour Cellou Dalein Diallo, le gouvernement, quel qu’il soit, n’a pas le droit de suspendre une partie de la constitution.
« Or, suspendre l’article 10, c’est suspendre une partie importante de la constitution. Nous n’allons jamais nous soumettre à une telle dictature », a-t-il argué.
Avant de jurer : « nous allons continuer à organiser les manifestations comme la loi nous en donne l’autorisation et le droit ».
Al Hassan DJIGUE