Lors de son passage devant les députés pour défendre la politique sectorielle de son département, le ministre de l’information et de la communication Amara Somparé, a annoncé vouloir procéder à la révision de la loi sur la liberté de la presse en Guinée.
Dès lors, le monde des médias du pays est resté stupéfait. C’est pourquoi, ce vendredi 14 décembre, le ministre Somparé, a reçu dans les locaux de son département, les présidents des associations de la presse privée.
Au sortir de cette rencontre, Amara Somparé, s’est exprimé devant les médias, précisant que cette entrevue visait à donner plus d’éclairage sur le bien-fondé du projet de révision annoncée des lois L02 et L03, portant sur la liberté de la presse.
« Je voulais juste insister sur le fait que les libertés fondamentales, consacrées par la constitution ne seront aucunement remises en question. La dépénalisation des délits de presse, qui est un acquis pour la démocratie et la liberté de la presse pour notre pays. Tout ce qui est objet de cette révision, c’est uniquement des ajustements administratifs et règlementaires pour permettre d’assainir un peu le cadre de fonctionnement de la presse en Guinée », a expliqué le ministre Somparé.
Pour sa part, le président de l’AGUIPEL, au nom des associations, s’est montré rassuré, à l’issue de la réunion.
« Les discours ont été suffisamment rassurants, le ministre nous a donné la certitude que la dépénalisation sur les délits de presse, sera toujours garantie dans le nouveau projet de loi. Et, il n’y a aucune inquiétude à se faire à ce niveau. Nous allons continuer les démarches, les associations doivent faire des propositions pour améliorer le projet de loi, avant qu’il ne soit soumis à l’Assemblée Nationale », a mentionné Amadou Tham Camara.
Al Hassan DJIGUE