Le commissaire de la HAC, Sékhouna Keita, a cru devoir remettre les pendules à l’heure, histoire d’apporter de la lumière dans le débat qui a cours, dans les milieux de la presse, à propos des récentes annonces faites par le ministre Amara Somparé, concernant une éventuelle révision de la loi L 002.
Dans un entretien à mosaiqueguinee.com, le commissaire de la HAC, a dédouané le ministre Somparé, en précisant que l’initiative du projet de révision de cette loi, n’est pas venue du ministre de l’information et de la communication, mais plutôt de la HAC.
Il a expliqué qu’en amont de ce projet de révision, des commissaires de la Haute autorité de la communication-HAC, des doyens de la presse et certains journalistes consultants, ont récemment passé, en revue, avec minutie, chaque article et alinéa de ladite loi.
C’était au cours d’une retraite, dans un réceptif hôtelier de la place.
C’est pourquoi, Sékhouna Keita, tranche dans le vif, précisant ce qui suit : « Nous avons été à l’initiative de ce projet de révision de loi L002 sur la liberté de la presse et la dernière… ».
Et de poursuivre : « nous avons travaillé quotidiennement avec ces lois qui ont été votées à la HAC en 2010. Et, qui présentent aujourd’hui beaucoup d’insuffisances. Elles ne comportent même pas de textes d’application », a-t-il fait savoir.
Le commissaire Sékouna Keita, a insisté pour rappeler qu’aux travaux préparatoires de ce projet de révision, certains journalistes et doyens de la presse, ont bel et bien pris part.
« Nous avons dit de proposer quelque chose au gouvernement. Donc, on a mis en place un comité de spécialistes pour relire et apporter des amendements. Ce comité incluait les représentants de médias privés, et sous la présidence du doyen Boubacar Yassine Diallo et Hassane Kaba de la maison de presse. Il y avait aussi le journaliste Mohamed Mara, qui a beaucoup apporté sur la dimension juridique », a-t-il ajouté.
Et de conclure qu’une proposition de projet, a été soumise au ministre de l’information et de la communication, pour la suite du processus.
Saidou Barry