Mardi 24 décembre, à 15heures 45 minutes, une forte délégation de la centrale syndicale USTG, conduite par son secrétaire général Abdoulaye Sow, accompagné de responsables de fédérations affiliées, a débarqué au siège du SLECG, à Donka.
Sur place, une réunion d’urgence s’est ouverte avec les responsables du SLECG, en vue d’une sortie rapide de crise, dans le bras de fer qui oppose le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée au gouvernement.
Selon des informations qui nous sont parvenues de la salle de réunion du SLECG, de vives discussions, ont eu lieu entre les responsables de l’USTG se disant favorables à une sortie rapide de crise et les responsables du SLECG qui campent toujours sur leur position.
Une situation qui a amené Abdoulaye Sow à sortir de la salle pour s’assurer de l’absence de journalistes dans les environs.
Aussitôt informé de la présence d’un journaliste de mosaiqueguinee.com, il lui a intimé l’ordre de quitter les lieux, arguant que »la réunion en soi, est restreinte ».
Quelques minutes plus tard, c’est un autre responsable du SLECG qui sort de la salle pour demander aux quelques enseignants qui écoutaient à partir de dehors, de s’éloigner des alentours, tout en les rassurant que la grève ne sera suspendue que lorsque les enseignants auront obtenu quelque chose de consistant.
Bien que le calme soit revenu après dans la salle où se tenait cette réunion, on sentait que les enseignants grévistes, semblent ne plus avoir une grande confiance au numéro 1 de l’USTG, qu’ils soupçonnent d’être à la solde du gouvernement.
Visiblement inquiets de la mesure de radiation annoncée par le gouvernement Kassory, bien des enseignants grévistes, qui peinent à faire face au gel de leurs salaires, commencent à se poser des questions sur l’intransigeance à outrance de leur général, Aboubacar Soumah.
A cette réunion, il faut noter la présence de Oumar Tounkara, n03 du SLECG, en froid avec Soumah.
Alhassane Fofana