Invité de l’émission les « GG » de radio Espace, ce mardi 22 janvier 2018, Étienne Soropogui, ex-commissaire de la CENI, avait révélé que le nouveau président réélu à la tête de la commission électorale-CENI, Me Salif Kébé, ainsi que Kabinet Cissé, tous les deux issus de la société civile, ‘’ont été présentés’’ par la présidence de la République.
Une affirmation qu’a démentie avec véhémence, dans la même émission, Dr. Dansa Kourouma, président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne-CNOSCG., qui a déclaré que Me Salif Kébé, n’est autre choix que celui de l’institution qu’il dirige.
Dr Kourouma, s’est d’ailleurs attelé à expliquer comment le barreau de Guinée ‘’a abouti au choix de l’avocat’’, en indiquant : « ce que vous devez savoir, la désignation de Me Kebé ou pas, cela relève de la gouvernance interne de l’ordre du conseil de l’ordre des avocats. L’Ordre (Le conseil de l’Ordre des avocats, Ndlr) pouvait envoyer une autre personne, Mais, pourquoi, ils ont porté leur choix sur Me Kebé ? », s’interroge Dansa kourouma.
Avant de répondre, himeself : « par rapport à cela, c’est important que vous sachiez que la loi n’a pas précisé la désignation des représentants de la société civile. Alors, nous, on se base sur la pratique et sur un certain nombre d’expériences dont l’organisation (de la société civile, Ndlr) dispose par rapport à l’organisation d’un processus électoral », a soutenu Dr Dansa Kourouma.
Beaucoup d’observateurs s’empressent déjà à prédire que le leadership de Me Salif Kebé à la tête de la CENI pourrait faire l’objet de contestation, à la longue.
Saidou Barry