C’est devant une marée de militants et sympathisants venus de toute l’Europe notamment de la France, la Belgique, la Suisse et la Grande Bretagne que le chef de fil de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, a tenu un meeting géant, ce dimanche 27 janvier 2019, dans la banlieue Est de Paris.
Accompagné d’une forte délégation du bureau politique national de son parti, l’UFDG, ainsi que l’ancienne présidente du Parti des Écologistes de Guinée, Marie Madeleine Dioubaté, c’est un leader décontracté qui s’est exprimé ce week-end sur la situation sociopolitique de la Guinée.
Après avoir écouté le discours de bienvenue de la secrétaire fédérale de l’UFDG France, Hadiatou Djinkan Diallo, le président de l’UFDG, a d’abord salué les scores enregistrés par son parti lors des dernières joutes électorales, tout en dénonçant les conditions dans lesquelles s’effectue l’installation des exécutifs communaux.
Siéger ou pas à l’assemblée nationale ?
Dans son allocution, Cellou Dalein Diallo n’a pas manqué de s’exprimer sur l’épineuse question de la prolongation des députés à l’assemblée nationale.
Une déclaration ambiguë par rapport à la position de l’UFDG sur la question. « Les députés de l’UFDG vont siéger ou pas ? C’est nous tous qui allons décider. Je dis, la prochaine session de l’assemblée nationale c’est au mois d’avril. Nous avons engagé une série de consultations et de réflexions pour savoir par rapport à 2020, qu’est ce qui est plus utile. (…). Toutes les décisions que nous devons prendre, nous devrions évaluer leur impact par rapport à cet objectif. Ne pas se précipiter, réfléchir calmement et voir qu’est ce qui est dans l’intérêt de l’UFDG notamment par rapport à cette échéance majeure », a-t-il indiqué.
Quant à la tenue des prochaines élections législatives, Cellou Dalein Diallo s’est montré plutôt rassurant. « L’opposition a pris toutes les dispositions pour que les élections législatives soient tenues à date » a-t-il déclaré.
Après son allocution, le président de l’UFDG, s’est prêté aux questions de ses militants fortement mobilisés pour la circonstance.
Mamadou Pathé BARRY, depuis Paris