Le secrétaire général du syndicat de la presse privée de Guinée, a dénoncé, ce mardi 05 février, dans la salle Mohamed Koula Diallo, de la maison de la presse, le manque de sanctions des autorités du pays vis-à-vis des violences faites aux journalistes dans l’exercice de leur métier.
Camarade Sidy Diallo, a laissé entendre que les journalistes sont vraiment meurtris de constater que 3 ans après, rien n’a été presque fait par la justice pour élucider l’assassinat du journaliste Mohamed Koula Diallo, froidement abattu par un inconnu, aux abords du siège de l’UFDG, en plein exercice de son métier.
« Le syndicat n’est pas juge, on ne peut pas arrêter une personne mais, nous sommes dans une République où il y a un ministre de la justice, un procureur, y a quand même des autorités compétentes qui sont chargées de mener des enquêtes et dire exactement ce qui s’est passé », a-t-il dit sur un ton ferme.
En plus de ces dossiers, ajoute Sidy Diallo, il y a également trois autres, dira-t-il, qui dorment dans les tiroirs.
« C’est le cas de Chérif Diallo, disparu depuis plus de 3 ans. Et, ce qui est plus grave, c’est que jusqu’à présent, et la famille de Cherif, et ses collaborateurs, nous n’arrivons même pas à faire notre deuil. Et, d’ailleurs, qui est mieux placé pour nous dire réellement ce qui s’est passé ? », interroge-t-il. Avant de répondre : « c’est encore les autorités compétentes », a-t-il déploré.
Tout de même, au regard de cette malheureuse situation, le secrétaire général du SPPG, a annoncé qu’une commission composée des autres associations de presse, les familles et les proches des victimes, serait créée dès la semaine prochaine, pour aller rencontrer le ministre de la justice, pour en savoir plus sur ces différents dossiers.
Al Hassan DJIGUE