L’organisation des élections législatives en théorie, en cette année 2019 et d’une présidentielle en 2020, occupe le devant du débat politique en Guinée.
Au lendemain d’une consultation organisée par la CENI, le sujet est commenté dans les QG des partis politiques.
Ce samedi 23 mars 2019, à l’assemblée hebdomadaire du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), la question des conditions d’organisation des prochaines élections, par la nouvelle CENI, s’est invitée dans les débats.
Mohamed Kaba, le coordinateur chargé des affaires administratives, s’est interrogé sur les nouvelles mesures prises par la commission Électorale Nationale Indépendante pour éviter le chaos lors des prochaines échéances électorales.
« Quelles sont les dispositions anti-fraudes envisagées par cette CENI pour qu’on ne revive plus, mais plus jamais, ce qu’on a vécu les années précédentes ? Qu’est-ce-qui est pris comme mesures concrètes ? C’est vrai qu’elle a fait un mois de consultation, mais il faut que nous allions dans les faits concrets. Quelle sont les dispositions prises pour que les élections majeures ne se soldent pas par des crises ? », s’est interrogé le coordinateur chargé des affaires administratives du PADES.
Plus loin, il a invité la nouvelle CENI à assainir le fichier électoral.
« Si nous partons aux élections avec un fichier qui n’est pas crédible, nous allons revivre ce que nous avons vécu après les communales, il faut qu’on révise le fichier, il faut qu’on l’audite et cette révision doit prendre en compte tous ceux qui sont en majorité de voter ; et donc, à sa retraite, la semaine prochaine à Kindia, je propose à la CENI de revoir la question du fichier électoral qui est la base de toute élection », a-t-il souhaité.
Hadjiratou Bah