C’était dans l’air, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a fini par mettre à exécution sa menace.
A partir de ce vendredi 29 mars 2019, le syndicat emmené par le tonitruant Aboubacar Soumah, a décidé de se retirer de la commission de recensement du personnel enseignant de la fonction publique.
L’annonce a été faite par le secrétaire général en personne dudit syndicat, camarade Soumah.
Cette décision serait consécutive au refus du ministre de l’enseignement supérieur de se plier aux exigences du protocole d’accord signé entre le SLECG et le gouvernement, le 10 janvier 2019.
Approché à sa sortie d’un entretien avec le président de la commission de recensement du personnel enseignant de la fonction publique, Aboubacar Soumah, a annoncé.
« Nous membres du syndicat, nous suspendons nos activités au niveau de cette commission de recensement, tant que les points concernant l’enseignement supérieur suivant le protocole d’accord, ne sont pas respectés à la lettre par le ministre Yéro Baldé, nous ne retournerons pas au sein de la commission », a notifié le numéro 1 du SLECG.
Et d’exiger aux enseignants : « A partir d’aujourd’hui, nous demandons aux collègues enseignants de ne pas se prêter au recensement… Nous allons définir d’autres actions pour amener le gouvernement à respecter ses engagements », a-t-il lancé.
Si rien est fait, le système éducatif guinéen risquerait de prend un autre coup, ce, à quelques mois des examens nationaux.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana