Plusieurs localités situées dans les préfectures environnantes de Conakry, vont bientôt être raccordées au réseau de distribution d’EDG.
Un raccordement qui va être rendu possible grâce à un financement éclaté en deux lots.
Un prêt et un don de 50 millions de dollars de l’IDA, une agence de la Banque monde et un prêt de 50 millions d’euros de l’AFD (Agence française de développement).
L’accord de financement en vue de la réalisation de ce projet, est intervenu, lundi 1er avril, à Conakry.
C’était à la faveur d’une cérémonie sous l’égide du ministre guinéen de l’économie et des finances, accompagné par ses collègues du plan, de l’Energie et de celui de l’Hydraulique.
Selon l’ambassadeur de France en Guinée, cet accord de financement contribuera à réhabiliter et à étendre les réseaux électriques du Grand Conakry, incluant Coyah, Dubréka et Manéah mais aussi Forécariah et Kindia.
« Il permettra d’apporter des solutions d’électrification hors réseau à une dizaine de localités rurales isolées, là où le réseau d’EDG ne peut arriver à moyen terme. Les impacts concrets sont le raccordement électrique de 701.000 personnes dont 667.000 dans les localités de Dubréka, Coyah, Manéah, Kindia et Forécariah par EDG et 24.000 personnes en milieu rural isolé, grâce à l’Agence Guinéenne d’Electrification Rurale (AGER) », assuré Jean Marc GROSGURIN, en présence de Safia Otokoré, Directrice Générale Adjointe de l’AFD.
Pour sa part, le représentant résident de la Banque Mondiale en Guinée, a expliqué que le projet dont il est question, vise à appuyer l’exécution du programme national d’amélioration de l’accès à l’électricité à moindre coût entre 2016 et 2020, un programme qui a pour objectif de doubler le taux légal d’accès à l’électricité de 18,1% à 36% en 2020.
« Il financera également la régularisation des branchements illégaux à Conakry afin d’améliorer non seulement le nombre des ménages ayant des branchements standards et sécurisés mais aussi le rendement commercial d’EDG », a dit Rachidi Radji.
Le ministre Mamadi Camara, qui a signé cet accord, au nom du gouvernement guinéen, après s’être réjoui de la conclusion de celui-ci, a apporté des précisions sur la teneur de ce cofinancement.
« Il est composé d’un prêt et d’un don de l’Association Internationale de Développement (IDA), pour 50 millions de dollars et d’un prêt de l’Agence Française de Développement(AFD) pour 50 millions d’euros », dira le ministre guinéen en charge de l’Économie et des Finances.
Il faut noter que l’AFD et la Banque Mondiale ont également signé un accord de cofinancement qui portera à 110 millions d’euros le montant total de financement en faveur dudit projet.
Al Hassan Djigué