Il s’agit d’un fait rarissime et qui sort de l’ordinaire. Ce nouveau-né de sexe féminin, âgé seulement de deux semaines, est venu au monde avec une malformation congénitale (absence d’orifice anal).
La découverte de cette imperforation anale, a eu lieu, deux jours après la naissance du bébé.
« J’ai accouché à la maison un dimanche, (cela fait très exactement un mois et deux semaines), mais, ni les femmes qui ont lavé le bébé, ni moi-même, personne n’a constaté qu’il avait une imperforation anale. Après deux jours, le bébé refusait toujours de téter. C’est alors que mon mari et moi, avons décidé de l’emmener à l’hôpital régional, où nous avons passé la nuit. Le lendemain, quand les médecins sont arrivés, ils l’on prit (le bébé ndlr) pour l’examiner. C’est là qu’ils ont constaté que le bébé n’avait pas d’orifice anal », confie Fatoumata Kindi Barry, maman du nourrisson.
« Les médecins de l’hôpital régional qui ont pris en charge notre bébé, nous ont suggéré de se rendre à Conakry. Mais vu que mon mari n’a pas les moyens financiers, nous, nous sommes rendus à l’hôpital évangélique (Bowal Wann ), pour voir si on pouvait trouver de solution. Les médecins de cet hôpital nous ont dit effectivement qu’ils pouvaient soigner notre bébé, mais seulement si nous payons le montant de 4 millions 380 mille francs guinéens », ajoute Fatoumata Kindi Barry.
Avant de pouvoir réaliser la cure chirurgicale de cette malformation, les médecins de Bowal Wann, indiquent qu’il faut attendre que le bébé ait trois mois.
Mais en attendant, une colostomie est créée au bas-ventre du nouveau-né, pour permettre aux selles de sortir, dans une poche.
« Avec le soutien de certains parents, on a pu mobiliser le montant de 1 million 380 mille francs guinéens. C’est cet argent que nous avons payé pour cette intervention chirurgicale. Chaque semaine, nous payons 60 mille de francs guinéens pour le pansement, en attendant les trois mois », a ajouté la jeune maman.
Aujourd’hui, Fatoumata Kindi Barry, âgée de 22 ans, et son époux Saliou Bella, 30 ans, tous deux domiciliés au quartier Koumi, commune urbaine de Mamou, sollicitent l’aide des personnes de bonne volonté, pour pouvoir mobiliser le montant réclamé par les médecins, afin de sauver la vie de leur bébé.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com