‘’Panama papiers’’, du nom de la première enquête menée par un réseau composé de journalistes venus de tous les coins du monde, aurait associé dans sa phase de réalisation, une personnalité de la société civile guinéenne d’alors, sans le savoir.
Il s’agit de Mamadou Taran Diallo, actuel ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté.
Celui qui est, par ailleurs, ancien président de l’Association guinéenne pour la transparence-AGT, explique comment cela est-il arrivé ?
« Quand on a lancé cette enquête mondiale, j’ai dû recevoir ici (à Conakry, ndlr), des journalistes venus uniquement pour me rencontrer. On a fait entre trois et quatre jours, comme nous parlons comme ça. On a dû faire des investigations, échanger. Je n’ai su qu’il s’agissait de ça que le lendemain, lorsqu’à minuit, on m’a appelé de Londres (capitale de la grande Brétagne, ndlr), pour me dire qu’à 7 heures du matin, il va y voir le lancement des résultats des enquêtes de Panama papiers. Et, vous avez participé, nous vous remercions. A partir de telle heure, vous aurez d’abord les résultats sur les mondiales, ensuite sur les sites internet, après, on va vous envoyer en version électronique », a ainsi expliqué Mamadou Taran Diallo, ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté.
L’ancien président de l’Association guinéenne pour la transparence-AGT, appelait des membres de cette structure à faire vivre activement la plateforme de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Une plateforme dont il a présidé le lancement, ce samedi 13 avril à l’université de Conakry, à l’initiative de l’AGT.
Youssouf Diallo