Coup dur ! Le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, vient de publier la liste des enseignants contractuels devant être engagés à la fonction publique, suite à une analyse des documents des postulants.
Pourtant, le collectif des enseignants contractuels de l’Etat, de concert avec le MENA, avait réalisé un autre recensement de tous les contractuels ayant exercé pendant la période de la dernière grève du SLECG, en fin d’année 2018.
La liste et les chiffres issus de ce recensement, étaient en voie d’être soumis au gouvernement.
Surpris, choqué, le coordinateur général du collectif de ces enseignants contractuels, au cours d’un entretien téléphonique avec notre rédaction, dans la soirée de ce vendredi, a dénoncé la démarche du MENA, estimant qu’elle ne vise qu’à semer la zizanie dans leurs rangs.
« C’est une façon de saboter notre recensement, de nous diviser. Mais, nous ne nous laisserons pas faire, nous irons jusqu’au bout. Cette publication est un non-événement. Nous demandons aux enseignants de ne pas la prendre en compte », réagi Alseny Mabinty Camara.
Et de poursuivre : « Sur cette liste, nous avons constaté la présence des personnes qui n’ont jamais été enseignants contractuels pendant la période de crise, des noms qui ont été parachutés sur la liste », a-t-il précisé.
Malgré le fait que la priorité devait être accordée aux sortants des ENI et de l’ISSEG, beaucoup d’entre ceux-ci, n’auraient cependant pas retrouvé leurs noms sur cette liste.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana