Le mensonge d’État et les dépenses inconsidérées qui devaient aboutir au lancement de la procédure maléfique depuis Kindia, ont échoué.
De ce fait, la justice qui a de multiples dossiers pendants, s’est immédiatement mêlée à la déconvenue, par la condamnation expresse de 7 citoyens, dont le malheur est de s’opposer pacifiquement au nouveau-premier-mandat, et au glissement du calendrier électoral.
Les personnes arrêtées, jugées en catimini, condamnées et incarcérées, se battaient pour le respect des textes et des acquis démocratiques.
A présent, devant le refus de l’opposition de se retirer de toutes les institutions, afin de protéger les populations, et mettre le pouvoir face à ses responsabilités, il est urgent de prendre de nouvelles dispositions.
Le pouvoir ne s’essaye pas à l’intimidation ni à l’infiltration comme à l’accoutumée. Que nenni!
C’est plutôt un ballon d’essai pour jauger notre réactivité, et la capacité de mobilisation de la Société Civile, des partis et coalitions politiques, ainsi que tous les mouvements, comme le FNDC, les gilets et brassards rouges, le balai citoyen…
Nous devons mettre la pression pour libérer les personnes emprisonnées, et éviter les actes isolés, dorénavant.
C’est la loi du nombre qui doit émailler toute action future, afin que les volontaires â arrêter soient supérieurs à la capacité d’arrestations. Ils devront arrêter tout le monde ou personne.
Aujourd’hui, les structures sont suffisamment nombreuses et opérationnelles, pour initier des mouvements d’envergure â Conakry, à l’intérieur du pays et à l’étranger, en même temps.
Enfin, tout notre combat serait vain, si nous ne mettons pas la pression sur la CENI, qui a déjà perdu 3 mois, dans l’organisation des élections législatives avant la fin de l’année 2019.
A défaut, la Présidentielle ne se tiendra pas à date, puisque l’assemblée nationale a décidé d’accompagner le PRG quelques années encore, au cas où la mise en place de la nouvelle constitution qui lui accorderait 2 nouveaux mandats, ne verrait pas le jour.
L’un dans l’autre, le résultat impactera le FNDC, qui ne veut pas prendre ses responsabilités.
Dans tous les cas, la GéCi est et restera toujours du côté du peuple.
Fodé Mohamed Soumah
Président de la Génération Citoyenne