La préfecture de Fria a renoué cette semaine avec les manifestations des femmes.
Depuis bientôt deux jours, ces femmes qui campent devant la préfecture, sont revenues à la charge, pour exiger le départ de leur préfet qui il faut le rappeler, lors d’une sortie récente, a mis le couteau dans la plaie en s’attaquant publiquement à certaines d’entre elles.
Indépendamment du nouveau revirement dans cette, un mémo déposé déjà sur la table du président, a-t-on appris auprès de sources à la présidence, scellerait le sort de la préfète.
A rappeler que l’autorité de tutelle, en l’occurrence, le ministère de l’administration du territoire, prenant la mesure de la situation de crise qui perdure dans cette zone, a envoyé trois missions sur le terrain en vue de percer l’abcès concernant les accusations portées par ces manifestantes contre la préfète.
D’abord, c’est le chef de cabinet du gouvernorat de Boké, qui fut envoyé, puis le gouverneur et en fin le conseiller spécial du ministre de l’administration du territoire.
Ces missions, après concertations avec toutes les couches sociales, apprend-t-on, conviennent dans leur rapport, d’une collaboration difficile entre Gnalen Condé et les populations de sa préfecture.
Au visa de ces rapports, ajoute notre source, le ministre Bouréma Condé, lui aussi à son tour, a transmis au patron de Sékoutoureya, un mémo dans lequel, il affirme clairement que dame Gnalen n’est plus en mesure de gérer cette préfecture.
Les regards sont donc tournés vers Sékoutoureya, pour trancher définitivement dans ce dossier, devenu un véritable serpent de mer.
Focus Mosaiqueguinee.com