Les responsables locaux du Front pour la Défense de la Constitution (FNDC), tirent les leçons de leur précédente marche, afin d’appeler à de nouvelles actions de protestation contre tout projet de changement de la loi fondamentale, en vigueur.
Revenant sur les incidents survenus lors de sa manifestation du 30 avril dernier, l’antenne locale du FNDC, à travers son porte-parole, a dénoncé l’inaction des autorités de la place.
« Cette violence s’est installée devant toutes les autorités morales, politiques, judiciaires et administratives. Aucune voix ne s’est levée pour condamner », déclare Cheick Mohamed Kaba avant de continuer : « nous avons tiré les leçons mais nous allons revenir vers elles (les autorités ndlr) pour rappeler que notre droit, on ne peut pas nous l’enlever, parce que c’est conforme à la constitution, c’est conforme aux droits, c’est conforme à nos mœurs, c’est conforme à nos usages », a-t-il martelé.
Concernant, leur plainte contre certains responsables locaux du RPG, le parti au pouvoir, qu’ils accusent d’être à la base de ces actes de violence, les responsables du FNDC s’en remettent aux procédures enclenchées par le procureur près le tribunal de première instance de Kankan, en attendant le procès dont la date n’est pas encore fixée.
Dans les prochains jours, l’antenne locale du FNDC, envisage la tenue d’une réunion de concertation qui fixera la date et le lieu d’une nouvelle manifestation.
« Tout le monde parle de référendum, d’autres parlent de révision de la constitution alors qu’en réalité, il s’agit d’un glissement de mandat présidentiel, parce que les élections ne seront pas tenues à date. C’est ça le gros problème. Donc, pour aborder cette question, il faut l’aborder avec discernement et dans sa globalité », a conclu Cheick Mohamed Kaba.
Mamadi CISSE, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com