Le premier Congrès Africain sur la Sécurité dans les Mines et Carrières (CASSMICA), qui se tenait à Conakry, depuis le 03 septembre, sur initiative de l’Interafricaine de la Prévention des risques professionnels (IAPRP), a pris fin ce vendredi.
A l’issue des quatre jours de travaux, les 269 participants venus de plusieurs pays d’Afrique, ont formulé des recommandations que voici :
- L’actualisation du cadre juridique spécifique aux mines et carrières et le renforcement du contrôle de son application ;
- La ratification par les pays abritant les organisations nationales de sécurité sociale (ONSS), membres de l’interafricaine de la prévention des risques professionnels, de la convention N°176 sur la sécurité et la santé dans les mines et la vulgarisation de directives pratiques pour l’organisation internationale du travail sur la sécurité et la santé dans les mines à ciel ouvert ;
- La réalisation d’un plaidoyer auprès des institutions internationales pour le renforcement des compétences sur la sécurité et la santé dans les mines et carrières, des inspecteurs des mines, des inspecteurs du travail, des médecins inspecteurs de travail et des agents de prévention des organisations nationales de sécurité sociale ;
- La mise en place d’un observatoire de risques dans les mines et carrières.
Dans un appel dit de Conakry, les participants demandent la mise en place de cet observatoire de risques dans un délai de 12 mois.
Le ministre en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Lansana Komara qui a présidé la cérémonie de clôture, a émis le souhait de voir l’application effective de ces différentes recommandations.
Selon Malick Sankon, le DG de la CNSS, c’est la République Guinée qui abritera dans UN an, cet observatoire de risques dans les mines et carrières.
Mamadou Sagnane