Dans une adresse à la nation, il y a une semaine, le chef de l’Etat a engagé son premier ministre à soutenir la commission électorale nationale indépendante (CENI), en vue de l’organisation des élections législatives cette année.
Cependant, au sein de l’opposition, certains leaders de partis politiques, sont sceptiques quant à la tenue cette année, de ces élections, devant permettre de renouveler le parlement dont le mandat est arrivé à expiration depuis le mois de février dernier.
Pour Aliou Bah, président de l’organe provisoire du MoDeL, il ne faudrait pas se faire des illusions, parce que dit-il, la tenue de ces élections n’est pas pour demain.
« C’est toujours choquant de constater que le calendrier électoral est directement attaché aux humeurs et aux caprices du président de la république. En principe dans une démocratie, le calendrier électoral est constitutionnel, on sait à quelle date un mandat fini et comment on fait une élection. Malheureusement la gouvernance Alpha Condé, c’est aussi cela, les élections sont organisées quand l’exécutif le décide. Donc parler de ces élections (législatives, ndlr) dans les 3 prochains mois, il ne faudrait pas se faire des illusions, ça ne sera pas pour demain », a réagi Aliou Bah, lors d’un entretien avec un reporter de mosaiqueguinee.com.
Al Hassan DJIGUE
