Quelques heures, après la désapprobation du chronogramme et de la date des élections législatives par des commissaires de la CENI, issus des rangs de l’opposition, le président du CNOSC, a dénoncé une situation, qui selon lui, est à la base des problèmes au sein de l’institution électorale.
Pour Dr Dansa Kourouma, tant qu’on ne parvient pas à départir les membres de la CENI de leur entité d’origine, l’institution aura du mal à organiser de bonnes élections en Guinée.
« En toute honnêteté, j’ai toujours désapprouvé le caractère politique de la CENI. Nous avons même perturbé l’adoption de la loi sur la CENI à l’assemblée, parce qu’elle conférait une grande part aux partis politiques. En principe, l’appellation commissaire de l’opposition est une violation de la loi sur la CENI. Il n’y a pas de commissaires de l’opposition. Pour preuve, on dit membres désignés. Quand vous êtes désignés et vous avez prêté serment, vous ne devez plus être là pour votre formation. Tant qu’on ne parvient pas à détacher les membres de la CENI de leur entité d’origine, je vous assure que la CENI ne sera jamais une institution capable d’organiser de bonnes élections (…) », a-t-il indiqué.
« Donc, en tout état de cause, je ne crois pas qu’on doit s’attendre à une CENI acceptée, quand sa composition a été biaisée par les partis politiques », a-t-il conclu.
Doura