Les velléités de changement de régime, reprochées par le pouvoir actuel à l’ancien président de la transition en Guinée, ne semblent pas tirées du néant.
Aux premières heures de l’élection d’Alpha Condé à la magistrature suprême, celui-ci était sans ambiguïté sur la volonté de Sékouba Konaté, à lui faire la misère, au pire, à lui arracher le pouvoir qu’il a eu par la voie des urnes.
Le patron de l’exécutif guinéen, l’a fait savoir dans un livre entretien avec François Soudan, intitulé « Alpha Condé, une certaine idée de la Guinée », dédicacé, il y a quelques mois, à Conakry.
« On peut au moins reconnaître que le président Sékouba Konaté ne s’est pas accroché au pouvoir, il est parti… », a demandé au président guinéen, le journaliste, directeur de la rédaction de jeune Afrique.
« En réalité, le président Sékouba est parti avec l’espoir de revenir deux mois plus tard. Il pensait que ça n’allait pas durer. Il avait versé deux mois de salaires à ses hommes. Dès mon élection, le Général Nouhou Thiam s’est opposé à moi, car je ne voulais pas laisser Tibou Kamara quitter le pays, comme l’avait demandé Sékouba Konaté. Pour que les gens puissent partir il faut d’abord qu’on fasse un état des lieux, me suis-je justifié auprès de Sékouba. On m’a alors dit ‘’si tu ne le laisses partir, ils vont brûler le pays’’. Le général m’a affronté et je l’ai destitué. Sept mois après, ils ont lancé une opération contre moi … », a révélé l’actuel locataire du palais Sékoutoureya.
À ce jour, seul, Tibou Kamara, aujourd’hui conseiller personnel du président de la république, a pu être lavé de ces suspicions de velléités subversives constamment reprochées à Sékouba Konaté et à tous ses proches d’alors qu’on soupçonne également, lui être encore fidèles.
Mognouma
Ce type n’a aucun respect pour le peuple guinéen il n’a qu’a quitté un point c’est tout