Il a dû mettre entre parenthèses sa mission en France, où il se trouvait en début de semaine dans le cadre des travaux préparatoires du conseil d’administration de la CBG, pour venir jouer sa partition dans la réussite de la réception du président de la république.
A peine revenu, mardi soir, le Directeur national des impôts, s’est imposé, lui aussi, le devoir de mobiliser.
Au fur et au moulin, Makissa, se départissant pour la circonstance, de sa tunique de technocrate a, pour sa part, pu drainer du beau monde, comme on pouvait bien le remarquer sur le terrain.
Ebaubi par la qualité de la mobilisation sur laquelle il pariait tout de même, étant convaincu surtout de la popularité du président de la république, le patron de l’administration se lâche.
« C’est tout simplement historique, et c’est du jamais vu, ce genre de mobilisation. Ça prouve que le peuple est reconnaissant pour l’immense effort de développement fourni au quotidien par le président de la république depuis son arrivée au pouvoir en 2010 », a-t-il commenté.
« Ils ont dit la semaine dernière NON au changement de la constitution, on était aujourd’hui dix fois plus nombreux à dire OUI au changement de la constitution. Alors qu’ils acceptent qu’on aille au référendum », préconise Aboubacar Makissa.
Quelques heures après cette cérémonie, aux environs de 17h, Makissa s’est précipité pour aller embarquer à bord de l’avion qui le ramène en France, afin d’être du rendez-vous de son agenda professionnel à Paris, ce vendredi.
Tenez-vous bien, c’est par moto, qu’il s’est rendu à l’aéroport pour rattraper son vol, malgré les risques énormes que ce moyen de déplacement comporte.
Alhassane Sidibé