Lors de la marche funèbre du FNDC, hier lundi, des heurts ont éclaté entre marcheurs et forces de l’ordre, aux alentours de Bambéto.
Des heurts qui ont fait des cas de morts.
Pour Alhousseny Makanera Kaké, de la CODENOC, que nous avons joint ce mardi 5 novembre, le FNDC ou du moins les politiques, instrumentalisent les victimes des marches.
« Je regrette les morts, mais je regrette plus l’instrumentalisation des victimes. Lorsque vous voyez comment le FNDC traite ces victimes, vous aurez l’impression que c’est un fonds de commerce pour eux. La seule voix, et pour le pouvoir tout comme pour l’opposition, c’est comment mettre fin à ces tueries. Quand vous voyez comment ils réagissent, c’est comme si certaines personnes sont très contentes, lorsqu’il y a un grand nombre de victimes. Ce qui est regrettable, c’est de mettre ça sur le côté ethnique. La réalité c’est que, dans l’espace politique guinéen, c’est de la violence parce que les politiques instrumentalisent les jeunes. Les violences sont purement politiques, elles ne sont pas ethniques (…). Les manifestations sont violentes et je condamne la violence quelle que soit l’origine », a-t-il dit.
L’ancien porte-parole de l’opposition a, par ailleurs affirmé que le gendarme qui a parlé sur RFI, n’a parlé qu’en son nom pas celui de la corporation.
MohamedNana Bangoura