Le gouvernement français, à travers un arrêté pris au mois de novembre 2018, a décidé de l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiants extra-communautaires.
Le conseil constitutionnel français a certes remis en cause cet arrêté, à la date du vendredi 11 octobre 2019, mais les étudiants hors union européenne, restent suspendus à la décision finale du conseil d’État, qui interviendra les jours à venir.
Interrogé à cet effet, ce mardi 24 décembre, par mosaiqueguinee.com, Amadou Camara, assistant « bienvenue en France », au sein de l’Université de Picardi Jules Verme, à Amiens, a vivement souhaité l’abolition de cette loi qu’il juge injuste.
« Actuellement, il y a une bataille juridique autour de cette réforme du premier ministre Eduard Philippe. Nous attendons la décision du conseil d’État, à partir du mois d’avril, pour savoir si la mesure sera effective. Je souhaite que le gouvernement français annule cette mesure, et qu’il reconsidère les souffrances des étudiants africains. Ils n’ont pas le même niveau de vie que ceux de l’Europe ou d’Asie. La plupart des étudiants qui viennent, c’est par le biais de la procédure campus France. J’espère que le conseil d’État va abolir cette loi, je l’ai fait remarquer au président Emanuel Macron» a fait savoir l’ancien étudiant d’Amiens.
Saidou Barry