Les primaires qui devaient être l’acmé de la culture démocratique au RPG-AEC, puis sonner le début de la reddition des comptes des responsables politiques du pays vis-à-vis des populations, tournent à la dérision.
Une farce certainement. Un décor facétieux, hélas ! Tout semble se dessiner à l’allure où vont les choses.
Les choix qui sont faits à la base et qui sont non litigieux, c’est-à-dire ceux-là mêmes qui ne tombent pas dans les escarcelles du principe de régulation et de tamisage, imposés par la convention à Conakry, sont en train de subir un certain nombre de caprices.
Ils sont modifiés à souhait. Ils sont plutôt falsifiés et tricotés suivant des intérêts inavoués ou de la médisance des adversaires, des mauvais perdants, qui s’appuient sur des lobbies hauts perchés.
Elles sont très nombreuses, ces préfectures qui ont été victimes de ces entourloupes.
A Forécariah, par exemple, des oligarques ont eu raison de la volonté des responsables du parti à la base, qui ont pourtant et librement jeté leur dévolu sur un certain Dr Souleymane Touré, jeune médecin et entrepreneur de son état.
Ces messieurs, qui ont de très bonnes attaches avec les fondés de modifications de listes, ont réussi à créer leurs propres délégués et par conséquent, une nouvelle liste.
Les électeurs à la base à Kerouané, Fria. .. n’ont pas aussi échappé à cette pratique antinomique à l’organisation des primaires.
Dans ces localités, c’était pourtant très transparent avec des choix qui ont requis l’unanimité des votants.
Mais, des groupes constitués ailleurs, ont réussi, à travers des arguments mensongers et des élucubrations haineuses, à amener le président de la république à tout chambouler.
Ce fut presque la même chose partout. On a donc l’impression que le RPG n’a pas pu tirer les leçons de sa déroute, lors des communales.
Le seul patron du parti, est encore là pour placer les gens qui lui conviennent, comme des pions dans un jeu de dame.
Et pourtant, on nous enseigne qu’avec la même stratégie, on ne peut pas espérer un résultat différent.
A moins que les élections soient organisées sans les adversaires redoutables dans l’opposition .
Mohamed