Les opposants au régime en place en Guinée, restent vent debout contre les conditions d’organisations des prochaines élections de députation, fixées au 16 février 2020.
En plus d’avoir décidé, pour certains, du moins les plus importants, de boycotter ces élections, ils ont annoncé leur ferme intention d’empêcher leur tenue par tous les moyens légaux.
D’ici là, ils font dans les dénonciations au vitriol à la fois contre la CENI et le pouvoir d’Alpha Condé, qu’ils accusent de préparer un hold-up électoral.
C’est le cas du jeune politique Aliou Bah, président du MoDeL, un parti politique qui court toujours derrière son agrément. Il s’en est à nouveau pris vertement au président Alpha Condé et à son système.
« Alpha Condé est comme un policier qui se vante honteusement en public de connaître l’identité et la cachette des présumés voleurs, mais n’a pas le courage de les arrêter. Le pire est qu’il ne se rend toujours pas compte qu’il se ridiculise à travers ses multiples discours insensés et irresponsables. Sinon, l’Etat étant une continuité, il lui revient, à travers la justice, d’apporter de la lumière dans toutes les zones d’ombre, au lieu de continuer à nous pomper les oreilles depuis bientôt 10 ans. D’ailleurs lui et son clan se sont disqualifiés définitivement en matière de transparence et de crédibilité », accuse Aliou Bah.
Celui-ci estime d’ailleurs, selon ses propres termes que : « Ce monsieur est tout simplement une catastrophe pour la Guinée », a-t-il assené.
Al Hassan DJIGUE