En dépit des négociations ouvertes entre lui et les autorités, le syndicat des transporteurs menace sérieusement d’aller en grève, si rien n’est fait d’ici lundi prochain, pour leur permettre de faire déplacer leurs camions et marchandises, aux frontières.
Selon Alpha Amadou Bah, président par intérim de l’UNTRG, cette radicalisation est due au fait que les négociations n’ont rien donné jusque-là, alors que le camp d’en face dispose de plusieurs possibilités pour les satisfaire, croient-il.
« Si réellement les autorités n’arrivent pas à nous comprendre, et évoquent la question de sureté de l’État alors que personne ne peut s’engager pour ça, nous n’avons plus aucun moyen que ça. Nous espérions qu’il y a la police, la gendarmerie et la douane pour veiller à ce que rien de suspect ne passe dans les frontières. Il y a des gens qui sont malades, nos marchandises pourrissent, ça c’est grave. C’est fatal, il fait que ça se passe comme ça. D’ici lundi si rien n’est fait, nous allons nous retrouver et décider. Nous allons nous retrouver et prendre notre destin en main », a-t-il dit.
Il faut rappeler que, c’est suite à une décision de la direction nationale des douanes, que les importations par voie terrestre ont été suspendues, il y a de cela près d’un mois.
MohamedNana BANGOURA