A Boké certains citoyens se sont rendus très tôt dans leurs bureaux de vote mentionnés sur leurs cartes électeurs.
Cependant, l’envie d’accomplir leur devoir civique s’est vite transformé en désenchantement aussitôt arrivés sur les lieux.
C’est le cas de Mariam Gniaissa, Agent technique de Santé qui n’a pas retrouvé son nom sur la liste des électeurs.
« Ce matin sur ma carte, j’ai vu l’école primaire de Donghol comme mon bureau de vote mais à ma grande surprise, il y a un agent du bureau qui est venu me voir, il me dit de descendre à Filira, je viens là-bas aussi mais jusqu’à présent rien n’est fait. Nous sommes dans l’attente. Vraiment il y a trop d’anomalies » s’est-elle lamentée.
Très déçu, Aboubacar Sylla déplore le fait qu’il ne pourrait pas participer au scrutin.
« Je suis venu à mon bureau de vote, j’ai présenté ma carte je suis rentré là-bas, ils m’ont dit que mon nom ne figure pas sur la liste. Le président m’a dit de sortir du bureau. Vraiment je ne comprends rien, ce que j’ai vu ici, on m’a écarté. Cela veut dire, que je ne peux pas voter alors que je suis citoyen », a-t-il déploré.
A noter qu’au départ, la préfecture de Boké comptait 289 mille 338 électeurs mais après l’assainissement du fichier électoral, elle se retrouve avec 196 mille 723 électeurs.
Hadja Kadé Barry, envoyée spéciale