On le dira jamais assez, Conakry, la capitale guinéenne, est sale, et très sale ! L’échec de plusieures politiques et initiatives prises par l’actuelle gouvernance, pour la rendre plus ou moins propre depuis près de dix ans, ont eu pour effet, une ville à la gueule cassée et défigurée par les inombrables immondices dont elle est gorgée de part en part.
Pour cause de Covid-19, qui mobilise toutes les énergies, d’autres questions pourtant prioritaires comme l’assainissement de nos villes, semblent releguer à l’enseigne du cadet des soucis de nos autorités.
Deux pluies sur Conakry, en ce pré-hivernage, ont suffi pour rappeler au gouvernement guinéen l’impératif prépondérant de faire face, au même moment à cette question, aux allures de la quadrature d’un cercle pour la gouvernance Alpha Condé.
Le constat fait par notre reporter, après la pluie qui s’est abattue hier samedi, sur la capitale guinéenne, montre des déjections d’ordures à partir de caniveaux jonchés, déversées sur les chaussées et aux principaux carrefours des artères publiques.
Il est à se demander qu’est-ce qu’il adviendra de Conakry et de ses habitants quand les grandes pluies vont commencer à tomber ?
Le recrutement par le gouvernement des sociétés PICCINI et Albayrack, à l’effet de prendre en charge la question de l’assainissement de la ville de Conakry, semble tarder à produire le résultat escompté.
Mosaiqueguinee.com