Comme on pouvait s’y attendre et annoncé dans nos précédents articles, le remplacement de feu Salif Kébé risquent d’imploser la société civile.
Si le barreau croit dur comme fer que c’est à lui que revient de droit la désignation du futur commissaire à la CENI, au CNOSCG, on rappelle d’abord que depuis la désignation de Maitre Kébé (défunt président de la CENI) en 2018, le barreau n’est plus actif au sein du CNOSCG. Ainsi, il lui revient comme toujours de choisir les représentants de la société civile à la CENI.
Et pour taire ce qu’il appelle « la surenchère », le CNOSCG assure que «le Barreau est une organisation membre du CNOSCG et à ce titre, il a bénéficié du choix interne de la société civile pour le représenter à la CENI, sur 11 candidatures internes, mais pas en tant qu’entité indépendante. Car le Barreau n’a pas d’agrément du Ministère de l’Administration du Territoire (tutelle de la société civile), au titre d’organisation de la société civile ».
Mohamed Bangoura