La bataille des candidats au remplacement de Me Salif Kébé à la Ceni, déchire la société civile.
Alors que le conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) ne cache point son engouement pour désigner un remplaçant, le barreau de Guinée estime qu’il s’agit de son tour.
« Le Conseil National des Organisations de la Société Civile de Guinée (CNOSCG) ne peut pas être la structure qui désigne le remplaçant de Me Amadou Salif Kébé à la Ceni. Elle n’en a pas la qualité. En effet, elle n’est plus la seule organisation faîtière de la société civile. Il y a d’autres organisations de ce type. La loi qui régit la Ceni ne vise pas spécifiquement une structure faîtière de la société civile pour la désignation des deux commissaires issus de la Ceni. Elle vise la société civile de manière générale. Le Barreau, étant une organisation de la société civile, il est parfaitement fondé à revendiquer une place au sein de l’organe de gestion des élections en Guinée en tant qu’entité autonome de la société civile. Elle n’a pas besoin pour cela de la bénédiction d’une autre entité de la société civile fut-elle une entité faîtière. Elle n’a pas besoin d’une affiliation» a soutenu Me Mohamed Traoré, membre du barreau de Guinée, à travers un post ce mardi sur Facebook.
Saidou Barry