C’est une lourde charge contre la justice guinéenne. Un des avocats membres du collectif des conseils des victimes des manifestations révèle qu’ils n’ont jamais eu accès aux rapports d’autopsie des personnes qui ont perdu la vie pendant ou en marge des protestations de colère.
Me Thierno Souleymane Baldé, rappelle qu’il n’y a aucun argument qui puisse justifier une telle opposition.
«La justice nous refuse l’accès aux rapports d’autopsie des manifestants tués. Pourtant, il n’y a aucun argument qu’on peut utiliser pour empêcher à l’avocat l’accès à un document aussi précieux dans un dossier criminel. Mais si l’avocat divulgue les informations, il peut-être soumis aux mêmes sanctions que tout le monde parce que toutes les parties au procès sont liées à l’obligation de confidentialité au niveau des informations du juge d’instruction même le procureur, c’est de façon très limitée qu’il peut communiquer sur certains aspects de l’information», déplore cet avocat, membre du barreau de Guinée dans un entretien avec un de reporter de mosaiqueguinee.com.
Al Hassan Djigué