C’est confirmé. L’Union Européenne ne va pas déployer des observateurs électoraux pour observer et analyser l’ensemble du processus électoral du 18 octobre.
Au sein de la mouvance, la décision ne surprend pas guère affirme le président de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale.
« Ce n’est pas une préoccupation. Parce que ce n’est pas la présence de l’Union européenne qui accréditera forcément notre élection. La transparence viendra des organes de gestions des élections, et ils sont internes. Et puis ceux qui sont les premiers concernés sont les voisins. De ce point de vue, la position de la CEDEAO, de l’Union africaine, et des Nations unis nous suffit largement. On comprend la non-participation de l’UE. Quand tu n’as pas pris part à un processus dès au début, tu ne pourras pas porter de griefs, d’autant plus que tu ne maitrises pas fondamentalement tous les paramètres. Donc si tu te réserves, c’est tout à fait normal » pense l’honorable Aly Kaba.
Sékou Diatéya Camara