Le préfet de Telimelé, accusé quitté la préfecture lors des actes de violences, de vandalisme et d’incivisme survenus, dans la localité au lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier, est sorti de sa réserve pour démentir ce qu’il qualifie d’allégations mensongères tendant à le dissuader dans sa mission régalienne de commis de l’État.
Au micro de mosaiqueguinee.com ce samedi 31 octobre, Amadou Sadio Diallo, a dit se réjouir du climat de stabilité qui a caractérisé le jour du vote à Telimelé. Toutefois, il a exprimé son regret face aux scènes de violences, survenues, au lendemain du scrutin présidentiel.
« En tant que premier responsable de la préfecture, j’ai beaucoup regretté les actes de violences et de vandalisme qui sont survenus au lendemain du scrutin à Telimelé. Des individus mal intentionnés ont brûlé des maisons, saccagés des boutiques, vandalisés des véhicules, blessés certaines personnes. Et pour la première fois lors d’une manifestation politique à Telimelé, on a enregistré un cas de mort. La vie humaine est sacrée et j’ai beaucoup regretté cela parce que ce n’est pas de mon vœu. C’est pourquoi, je demande à la population de cesser les actes de vandalisme, de se ressaisir; ces actes ne feront que nuire aux liens de fraternité et à la cohabitation pacifique que les populations ont longtemps entretenues » », a-t-il indiqué.
S’agissant de sa prétendue fuite de la préfecture, le préfet a précisé qu’il n’a pas bougé d’un iota de Telimelé encore moins quitté ses fonctions de préfet.
« Personne ne m’a porté absent… La peur m’habite rarement parce qu’à mon âge je dois savoir et croire que seul Dieu est capable. Je suis là, à mon bureau, je continue mon travail. Le bonheur que je veux pour ma personne, c’est le même bonheur que je veux pour toute la population de Telimelé, pour mes parents. Moi je ne connais que Telimelé et je veux du bien pour ma ville natale », a-t-il martelé.
Enfin, le préfet Amadou Sadio Diallo a assuré que tous ceux qui se sont rendus coupables des actes de vandalisme et de violences répondront de leurs actes devant la loi.
« Ceux qui sont derrière ces actes de violences se connaissent… les enquêtes sont déjà en cours », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana