À l’image de l’université Julius Nyéréré de Kankan où de nombreux cas du covid-19 ont été notifiés, plusieurs établissements de Conakry et ceux de l’intérieur du pays ne sont pas épargnés à leur tour.
Pour Aboubacar Soumah, secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), cette situation est due à la négligence des responsables de ces écoles qui ne veillent plus sur l’application des mesures édictées par les autorités sanitaires.
Plus loin, cet acteur de l’éducation a fait savoir que dans certains établissements scolaires des mesures barrières sont aujourd’hui foulées au sol, c’est pourquoi il exhorte le MENA à prendre des sanctions sévères contre ceux-ci.
Il l’a dit dans un entretien accordé à la rédaction de mosaiqueguinee.com ce vendredi.
» Nous constatons avec regret la recrudescence des cas de contamination du covid-19 au niveau des écoles de notre pays. Cela a commencé d’abord à Labé, ensuite à Kouroussa puis maintenant à Conakry dans certains établissements. Je crois que c’est un délaissement de la part des responsables d’écoles qui ont la charge de maintenir la pression à tous les niveaux pour que les mesures barrières soient observées tant sur la population et sur la population scolaire aussi. Je crois que si on ne freine pas cela et que le niveau de contamination prenne de l’ampleur, cela pourrait amener les autorités éducatives à une fermeture éventuelle des écoles. Pour le moment, cela n’est pas envisageable, puisque la contamination n’est pas si large. Lorsque vous allez dans certains établissements scolaires, vous trouverez que dans certaines salles de classe les élèves ne portent pas de masques, ce sont des défaillances au niveau des enseignants. Il faut que les autorités fassent des contrôles dans des écoles pour voir effectivement si ces mesures là sont respectées. Et en cas de défaillances venant d’un établissement, qu’on sanctionne sévèrement les encadreurs « , a demandé Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG.
Mama Adama Sylla