Les manifestations liées à l’interdiction des prières collectives nocturnes en Guinée a conduit à des violences dans certaines préfectures du pays. A Kérouané, un élève a même perdu la vie dans ces échauffourées enregistrées dans la nuit du mercredi, 05 mai 2021.
Au lendemain de cet évènement malheureux, la rédaction de mosaiqueguinee.com, a joint le préfet pour avoir sa version des faits.
Elhadj Sory Sanoh, comme c’est de lui qu’il s’agit, nous a confié qu’en plus de l’élève tué, deux autres personnes, dont le commandant de la gendarmerie auraient reçu des balles de calibre 12. Pour lui, il n’y a l’ombre d’aucun doute, les manifestants étaient armés.
« Nous déplorons tous ces cas de mort. On m’a dit qu’il y a eu deux (2) blessés, dont le commandant de la gendarmerie qui aurait reçu des balles de calibre 12 sur sa joue droite et sur son épaule. Ce matin, des éléments du commandant du camp ont ramassé trois cartouches vide de calibre 12 sur le terrain où les choses ont eu lieu la nuit. Ça veut dire que les manifestants étaient armés. Nous sommes en train de prendre des dispositions pour que non seulement la chose ne se répète pas, mais aussi pour qu’il y ait la sécurité », a-t-il dit