À Sèrèkörönin l’un des dix districts de la sous-préfecture de Baro, préfecture de Kouroussa, sept (7) personnes ont trouvé la mort dans des circonstances différentes. Trois cas ont été enregistrés dans une famille Condé et quatre autres dans une famille Sidibé.
Selon le sous-préfet de Baro, Moussa Traoré contacté par notre rédaction ce jeudi 24 juin 2021, le mercredi 22 juin aux environs de 5 heures du matin, une citoyenne de Sèrèkörönin du nom de Fatouma Touré âgée de 45 ans a rendu l’âme à la rentrée de l’hôpital, après avoir piqué une crise suite à un malaise qu’elle a eu tard la nuit.
Son corps ramené à la maison, ses deux enfants pris de panique par les cris et les pleurs car la femme étant d’une grande notoriété dans la contrée, ont fini par piquer crise à leur tour et quitter ce bas monde. D’abord, le garçon âgé de 9 ans et ensuite la fille (qui est la petite) la nuit suivante.
Maintenant, le jeudi 23 juin 2021, cette fois-ci dans une famille Sidibé toujours dans le même district, cinq (5) personnes qui se plaignaient de douleurs abdominales après avoir mangé du to et bu une eau jugée non potable, ont été transportées à l’hôpital régional de Kankan. Sur place, quatre ont trouvé la mort. Pour l’heure, la cinquième personne est vivante et y est alitée.
« C’est ce qui fait les sept (7) morts, mais, dans des circonstances différentes. Les premiers cas sont des cas de crise et les derniers, d’une probable « intoxication alimentaire ». Mais pour le moment, on ne peut pas parler d’empoisonnement ou d’acte prémédité, parce que les enquêtes continuent. Nous étions sur le terrain aujourd’hui. Il y avait le préfet, le commissaire centrale et ses agents et le maire. Il y a également un groupe de médecins épidémiologistes qui ont été dépêchés par l’ANSS. Nous attendons la conclusion des enquêtes », a déclaré le sous-préfet de Baro Moussa Traoré.
A suivre !
Mamadou Sagnane