Ce feu s’est déclaré aux environs de 18 heures dans la soirée du mercredi 29 juin 2021. L’incendie a consumé le contenu de la concession et une somme de 22 millions de francs guinéens.
Fatoumata Binta Barry, membre de la famille revient sur les circonstances de ce sinistre.
« C’est notre concession familiale qui a pris feu. Moi j’étais en train de tresser deux de nos clientes qui devaient se marier ce vendredi dans notre salon de coiffure qui est contigüe à notre domicile. Nous étions dans ces préparatifs. Soudain, j’ai entendu une détonation dans la maison et on a aperçu les flammes. Certains jeunes qui préparaient du thé juste à côté, sont venus à notre secours pour éteindre les flammes. Quand nous avons ouvert ma chambre, le feu était déjà sur le matelas. On s’est servi d’un seau d’eau, pour éteindre le feu mais cela n’a pas servi à grand-chose. C’est les voisins qui sont venu nous prêter main forte. Mais les dégâts sont importants car dans les chambres, presque tout est réduit en cendre. Très peu d’objets ont pu être sauvé », témoigne-t-elle.
Informé, le service de la protection civile s’est aussitôt rendu sur les lieux pour tenter d’éteindre les flammes.
« Quand nous sommes venus, tout le bâtiment était en flamme. Une telle intervention demande assez d’eau. Heureusement, nous collaborons avec des détenteurs de citernes privées qui sont venus nous appuyer. Ce qui est surtout à saluer c’est du faite qu’on a pu circonscrire le feu et on a empêché que les concessions du voisinage ne soient atteintes mais aussi le salon de coiffure qui se trouve juste à côté. Mais selon nos constats, c’est des produits chimiques qu’on utilise souvent dans certains salons de coiffures qui étaient déposé quelques parts dans la maison qui sont à l’origine du feu. Et la présence d’une bonbonne de gaz à l’intérieur de la chambre d’où est venu le feu a été aussi un élément qui a favorisé la propagation rapide des flammes dans la maison. Pas de perte en vie humaine, ni de blessé. Mais à vrai dire, il y a eu assez de dégâts matériels. Et selon les victimes à part ces dégâts, ils ont perdu une somme d’argent qu’ils estiment à 22 million de francs guinéens », affirme le Lieutenant-Colonel Mohamed Lamine, commandant des sapeurs-pompiers de Labé.