Depuis plusieurs années en Guinée, les examens nationaux se tiennent au neuvième mois de l’année scolaire, dans le but de finaliser les programmes et permettre aux différents candidats de mieux se préparer.
Cette fois-ci, sur instruction du président de la République, un calendrier (22 juillet au 1er août 2021), a été proposé par le MEN-A, alors que certains établissements scolaires peinent à achever les cours.
Un calendrier qui ne rassure pas Aboubacar Mandela Camara. Il craint que le système éducatif guinéen, déjà malade, ne cause un certain nombre de conséquences, plus que celles des années antérieures.
Il l’a fait savoir dans une interview réalisée par la rédaction mosaiqueguinee.com, ce lundi 05 juillet 2021
« L’année scolaire en Guinée c’est 9 mois, mais malheureusement cette année scolaire n’a commencé qu’au 1er décembre, donc normalement, elle devrait s’achever au mois d’août et cela veut dire qu’on avait encore un mois, pour pouvoir terminer les cours. Au lieu d’attendre au mois d’août pour organiser les examens nationaux, on va les organiser maintenant, pendant que tout le monde s’attendait au mois prochain et pédagogiquement les élèves n’ont pas encore terminé les programmes. Même si, eux qui les ont terminés, n’ont pas eu le temps de faire des révisions générales…Donc cela aura forcément un impact du point de vue psychologique, pédagogique et du point de vue technique dans le cadre de l’organisation des examens. Ce qui veut dire que lorsque l’organisation d’une activité quelconque est bâclée, on ne peut pas s’attendre à des meilleurs résultats. Le ministre en charge d’organiser ces examens, ainsi que son département ne sont ne pas prêts (…) », a dit ce consultant en éducation
Mama Adama Sylla