Le Chef de l’État professeur Alpha Condé, a procédé ce vendredi 9 juillet à Kaloum, au lancement officiel du programme de l’agriculture commerciale financé à hauteur de 100 millions de dollars américains.
Il s’agit d’un programme qui vise à accroître l’investissement privé en tenant compte des questions des filières et des chaînes de valeur, mais aussi contribuer au programme économique et agricole de la Guinée, favorisant la réduction de la pauvreté.
Dans son discours de circonstance, le président professeur Alpha Condé, a d’abord décliné l’ambition de son gouvernement , celle de développer quatre (4) chaînes de valeur dont la culture industrielle.
Ensuite, il s’est réjouit de réaliser que l’ananas de la Guinée exporté aux États-Unis d’Amérique a été classé 9 sur 10 , contre seulement 4 pour celui provenant des pays de l’Amérique du Sud.
« Le gouvernement a une vision claire de l’agriculture. Nous avons décidé de développer quatre (4) chaînes de valeur. La chaîne de valeur de produits vivriers afin d’atteindre notre auto consommation, cela repose sur le développement du riz, du fonio et beaucoup d’autres. Il s’agit de produire, transformer transporter et commercialiser . La deuxième chaîne de valeur c’est celle des fruits. Nous avons l’ananas et les mangues de meilleures qualités. Nous avons constaté que notre ananas exporté aux États-Unis d’Amérique a été classé 9 sur 10. Alors que l’ananas venant d’Amérique du Sud a été classé 4/10 . Notre mangue a été aussi classé 6/10. Il est évident que nous avons des mangues en basse-guinée, haute-guinée et beaucoup de mangues au Fouta. Donc il s’agit de transformer nos fruits industriellement, afin d’assurer leur exportation. Notre ambition c’est de produire ce que nous consommons tant dans le domaine de l’agrobusiness, que l’industrie. C’est extrêmement important pour aider les petits producteurs» a-t-il laissé entendre.
Pour y arriver, le numéro 1 guinéen professeur Alpha Condé projette l’aménagement de 100 mille hectares au minimum en vue de permettre de produire deux fois par an et avoir une agriculture intensive avec une production de 5 à 9 tonnes à l’hectare.
Saidou Barry